Post Moderne Utopie (PMU)

contexte

En 2019 on me propose de travailler sur un projet artistique hybride mêlant poésie, musique, dessin, photographie et vidéo porté par le groupe angoumoisin Kortes et intitulé PMU : Post Modern Utopie.

Ce projet riche d’originalité et complexe est très bien expliqué par les mots du chanteur Quentin ANTUNA CASTILLO :
Pour notre nouvelle création, c’est autour de cette dualité presque primitive entre l’engagement absolu et la crainte de soi, question récurrente dans notre œuvre, que nous nous sommes lancés dans cet ambitieux projet de ce que nous avons très arbitrairement appelé “un conte musical”. Cette création qui se nomme P.M.U. (Post Moderne Utopie) est, en fait, plus qu’une pièce musicale. Œuvre artistique transversale et hybride mêlant musiques actuelles, fictions, dessins, photographies, vidéos, poésies, P.M.U se décline en effet au travers de trois formats.
En premier lieu, il y a notre spectacle, un “concert illustré”. En réalité, cela
s’approche plus d’une narration chorégraphiée dont l’unique danseuse est un crayon ou plutôt juste son trait, s’agitant et courant sur de grandes tentures verticales recouvrant la scène. Ce trait étend son mouvement au rythme de la musique, colorant et mettant en lumière le récit comme autant de tableaux éphémères.
La seconde pierre de P.M.U. sera son “livre musical”. Le conte, les chansons qui le composent seront enregistrées mais aussi étayées d’un support
visuel mêlant photographies, poésies, nouvelles etc.
Enfin, un “film documentaire” extrait l’œuvre de la fiction pour trouver un ancrage plus réaliste et concret autour de récits de vie, d’interrogations autour de la marge, des cloisonnements sociaux et de la fictionnalisation de soi. Ces trois volets de P.M.U. sortiront ensemble, à l’hiver 2020.

Mon implication était au cœur du projet où j’apportais ma vision artistique au sein de l’équipe. Il fallait poser des bases solides, notamment sur la direction artistique pour concevoir en priorité un dossier de production à l’identité forte servant à trouver des investisseurs.
J’ai dû établir une charte graphique en parallèle de ce dossier en composant avec les ressources artistiques de chacun, notamment les dessins de Marie Déchamps et les photographies de Florent Pinsault.
Malheureusement, un élan de précipitation a fait que mon travail ait été accaparé pour être terminé sans moi.
Je n’ai jamais été recontacté.

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Version non définitive du dossier de production

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